Après la visite sur site, le certificateur prépare l’encodage, détermine le volume protégé et en fait la description qui figurera sur le rapport d’encodage. Il établit un schéma coté sur base de son relevé à l’aide d’un logiciel de modélisation 3D. Ensuite, le certificateur définit clairement les documents identifiés comme preuve acceptable, en détermine la
date et note les données dont elles seront la source de référence. Toute preuve acceptable doit être en possession du certificateur avant le dépôt du certificat PEB.
Le certificateur complète également les données récoltées par la recherche sur Internet des données techniques manquantes s’il dispose d’informations suffisantes pour ce faire (valeur Ug d’un vitrage, rendement à 30% d’une chaudière dont le certificateur a relevé la marque et le modèle, etc.).
Le certificateur PEB encode toutes les données dans le logiciel mis à disposition du certificateur par la Région de Bruxelles-Capitale.
Sur base des données relevées par le certificateur, le logiciel calcule la consommation énergétique de la maison ou de l’appartement.
Celle-ci sera convertie en consommation d’énergie primaire en tenant compte de la
nature du ou des vecteurs énergétiques utilisés par les installations techniques desservant l’habitation (mazout,gaz, électricité, …). Il en sera de même pour déterminer la quantité de CO2 émise.
La classe énergétique du logement (A, B, C, D, E, F ou G) sera obtenue en divisant sa consommation annuelle d’énergie primaire par sa surface brute du logement. La valeur obtenue, associée à une classe énergétique, permet ainsi facilement de comparer la performance énergétique de différentes habitations similaires.